je n'ai su trouver les mots justes pour elle,...avec les autres tout est plus simple, plus clair.
alors, je me suis approché d'elle, dans toute ma faiblesse car elle en est la gardienne.elle qui a su retenir les vagues du passé,l'horreur.
je n' ai trouvé qu'un seul livre et dans ce livre qu'un seul poème à lui tendre en guise de toute d'explication.
La tribu prophétique aux prunelles ardentes
Hier s’est mise en route, emportant ses petits
Sur son dos, ou livrant à leurs fiers appétits
Le trésor toujours prêt des mamelles pendantes.
Les hommes vont à pied sous leurs armes luisantes
Le long des chariots où les leurs sont blottis,
Promenant sur le ciel des yeux appesantis
Par le morne regret des chimères absentes.
Du fond de son réduit sablonneux, le grillon,
Les regardant passer, redouble sa chanson ;
Cybèle, qui les aime, augmente ses verdures,
Fait couler le rocher et fleurir le désert
Devant ces voyageurs, pour lesquels est ouvert
L’empire familier des ténèbres futures.
(treizième pièce des Fleurs du mal) BEAUDELAIRE
"Helena, je ne te l'ai jamais dit, mais nous sommes immortels."