il est l'ennemi

Rapport de police du29/02/1952

Trouvé un individu,repêché dans la tamise proche du quartier de withchapel, les yeux révulsés en état de démence totale, impossible de le garder en cellule.
Contacter le service psychiatrique.

Objets personnels :
Veste blanche
Cravate blanche
Pantalon blanc
Ceinture
Montre
Épingle a cravate
[u]

Rapport d’internement Hôpital ravescar le30/02/1952

Patience : inconnue
Numéro de dossier : 0638852.125 D
Médecin traitant : Dr. Roger huston

Le patient est dans une phase de contrecoup d’un cycle traumatique. Possiblement dangereux. A surveiller étroitement et à maintenir sous régime strict. Patient doté d’un Q.I élevé semble frappé d’amnésie partielle.

Objets personnels :
Veste blanche
Cravate blanche
Pantalon blanc
Ceinture
Montre
[u]

[lettre du docteur huston de l'hôpital psychiatrique Ravenscar au professeur Bruttenholm directeur du BPRD]



Dr. Roger huston le15/03/1952




Cher docteur Bruttenholm,

Depuis nos années de faculté à l’université de Hambourg, je garde de plaisants souvenirs de nos discutions enflammées.

Je me rappelle votre passion pour l’étude du folklore et la concurrence vivace que vous m’opposiez dans ce domaine. Je vous écris aujourd’hui cette lettre suite à une étrange découverte en lien avec un de mes récents patients.

J ai trouvé sur lui une épingle à cravate dont je vous fait parvenir une photographie. Peut être que mon manque d’érudition dans le domaine me joue des tours, mais je ne pense pas. La pierre enchâssée dans cette broche ressemble à l’une des sept pierres de la couronne de l’oublie et elle est aujourd’hui à nous comme votre agent d'ailleurs.

Je me rappel avoir longtemps conversé avec vous de ce sujet, à l’époque ou vous étiez encore des notre : Nemrod fut le fondateur du premier empire né après le Déluge. Afin de prévenir son peuple d’un nouveau désastre, il fit ériger une tour suffisamment haute pour qu’elle ne puisse être submergée.

L’éternel en prit courroux et fit s’abattre sur le roi sa colère de la façon la plus humiliante qui soit…

L’éternel ordonna à la nuée de bête que l'on nomme moucherons d’harceler le roi, jusque dans ses méninges pour lui déclencher d’insupportables migraines.

Le monarque demanda alors à tous ses sujets de le frapper derrière la tête pour faire tomber les parasites.

L’humiliation était totale, et une fois que tous ,du mendiant jusqu'à la reine, eurent frappé le roi, il demanda à ses sujets de ce tairent à jamais et ordonna à son plus talentueux bijoutier bohémien de fabriquer une couronne ayant le pouvoir de nappé son esprit de la brume de l’oublie. Il devait alors roi sans nom d'une terre sans paroles.

Mon patient est encore partiellement amnésique mais il récupère ses facultés petit à petit et bientôt, grâce aux drogues, il nous livrera tout ses secrets,... tout vos secrets Professeur.

Vous avez échouez professeur, vous ne pouvez, par cette lettre, le contester.

Je dois cependant vous dire que mes hommes étaient plus nombreux et mieux équipés face à votre petite équipe pitoyable du BPRD. La police nous a aidé à donner , comment dirai-je, ...un caractère officiel à cette affaire. Voila le prix de votre trahison.

Je serais bien sur honoré ,mon vieux camarade, d’obtenir votre diagnostique sur cet étrange objet mais je crois que je vais quand même m’en passer.

Amicalement Dr. Roger Huston

hopital Ravenscar

Numéro de dossier : 0638852.125 D

Objet : Retranscription de notes manuscrites trouvées dans la corbeille à papier dans la salle de récréation. Dossier pour ÉVALUATION/INFORMATION.

Extrait A

« Des murs comme des eaux noires quand elles sont lourdes et semblent appartenir à d’autres mers. »
05/03/1952

Extrait B

« Une atrocité sombrant dans des eaux noires obscures ; sans ordre ni mesure ; où la lumière doit signifier l’ombre et la raison meurt dans la cale tel jonas dans le ventre de la bête. »
06/03/1952


Extrait C

« J’ai du perdre connaissance quand j’ai pris la broche, elle n’était pas sensé être encore active. Je n’avais jamais ressenti ça avant comme une connexion violente qui t’arrache du sol.
Au moins maintenant je me bave plus dessus, 15 jours sans savoir qui j’étais à me pisser dessus toute les huit heures...dur.
Surtout ne pas dire au médecin que ça va mieux, lui donner juste assez pour le maintenir en confiance.
Le docteur huston pose beaucoup trop de question sur l’épingle, il sait quelque chose mais je ne pense pas qu’il connaisse le BPRD donc pas un mot sur l'opération Witchchapel. »

Je me rappelle durant la mission, juste avant l’extraction nous ressentions la beauté solitaire du soir, l’immense silence rugissant du vent, la fragilité. Il y avait un vaste soupçon de peur, pas pour nos vies, mais face à un vaste inconnu qui faisait pression sur nous.
Et ça à été un putain d’inconnu même, un du genre violent et armé, ça a pas été de la tarte, je suis le seule à en être sortie entier,... à par la tête. »
15/03/1952


Extrait D

« Je fais encore des cauchemars. D’ailleurs, j’en fais si souvent que je devrais y être habitué depuis le temps. Ce n’est pas le cas. Personne ne s’habitue vraiment aux cauchemars.
Je suis fatigué, le sommeil me talonne depuis je ne sais plus combien de temps. Inévitable je suppose. Le docteur sait pour l’épingle, il est l’ennemi. »
20/031952


Extrait E

« Ces putains de médicaments vous empêchent de rêver. Je suis ravie d’être débarrassé des cauchemars, un prix Nobel a celui qui a trouvé la putain de combinaison capable de calmer mon cerveau.
Merde assommée par la matraque chimique, hein ? Je viens juste de le remarquer, depuis combien de temps ça dure. Ils veulent jouer à ça. Je les emmerde .je sais ce que j’ai a faire, mieux vaux vivre avec mes vieux démons que de rester ici. J’aime le risque ; je tente ma chance avec la roue de la fortune,...ce soir je sors. »
16/05/1952
[u][b][u]

bientot la fin tout bi continioude...

c'est excellent... très interressant, ce post permet de reposer la question sur ce qu'il s'est réellement passé entre la fin de la guerre - 1945, (ou tu avait a peine 14/15ans) et les moments de troubles psychotiques (a savoir au alentour de 1952, et ou physiquement tu avais la quarante/cinquantaine sans age, en bref le moment ou tu as arreter de vieillir)... je paufine cela de mon côté...
ce que tu croit savoir est il la réalité ou bien la réalité est elle tout autre...
Mais ou sont donc passé toutes ces années, toute ta jeunesse et ta vie d'homme ?
Le professeur Bruttenholm avait certainement des clefs... Il va falloir que je te le dise enfin... et merde. Pas avant que je n'ai complètement lu les chroniques en tous cas... veut pas me planter.

Que dire sur ton post jo... tu t ais vraiment casser la tête superbe, j en attendais pas moins de toi ^^!!

j ai hate de lire la suite continue la dessus effectivement on en apprend plus sur ton perso et pourquoi tu agis ainsi surtout en debut de notre premiere rencontre !!!

Encore une fois superbe !!

Marc ANtoine

Enorme Joris, continue sur ta lancée, moi je vais en profiter pour relire encore ton texte en attendant la suite

merci les gars. pour la fin je vois ça avec fred parce que ça touche un point sensible , c est lui qui va finir ou on l'écrira a 2 on verra; en tout cas c est pas pour tout de suite...il doit d'abords bosser les chroniques.

Mais qu il bosse ^^ on attend de pieds ferme ses daïmons ils nous font même pas peur ^^... enfin ... on verra !

Marc Antoine